Niels en voyage

Salut à tous,

Ayant laissé mon site Internet en jachère depuis environ 8 mois, faute d’incroyables histoires à vous raconter, j’ai eu la surprise de recevoir un email laconique de la part de Free, mon hébergeur gratuit, que mon site internet avait été suspendu. La raison de cette suspension unilatérale : mon site était envahit de SPAM. En effet, wordpress, le système de publication assisté que j’utilise, permet aux internautes qui me suivent de poster des commentaires. Cette possibilité est la porte ouverte aux personnes malveillantes de poster des commentaires nuisibles et pleins de pub.

En temps normal, pour chaque commentaire, je reçois un email m’avertissant de sa publication. C’était toujours le cas mais mon ordinateur faisait le tri pour moi et classait tous ces emails – environ un par minute – dans mon courrier indésirable. Grave erreur ! N’étant pas gêné outre mesure par ce flot incessant, j’ai laissé faire et cela n’a pas vraiment plu à free, je les comprends : cela génère un travail superflu et coûteux pour eux.

L’email de free m’annonçant la suspension de mon site avait atterri dans mon courrier indésirable – évidemment – je n’ai découvert cet email que 3 semaines après son envoi. Free m’indiquant que le contenu de mon site allait être supprimé 1 mois après cet email. Il ne me restait donc qu’une semaine pour réactiver mon site et résoudre mon problème de SPAM !

Il a fallu que je mette à jour WordPress et que je trouve une application pour gérer les SPAM de manière efficace. Je crois que c’est réglé : Ouf, on est pas passé loin !

En parlant de SPAM, savez vous d’où vient ce mot? C’est mon employeur au Canada qui me l’a appris il y a deux ans. “SPAM est une marque créée et déposée par Hormel Foods en 1937, l’origine du nom étant « Spiced Ham » (« jambon épicé », le produit ayant été nommé Hormel Spiced Ham à ses débuts).Cette viande précuite en boîte a largement été utilisée par l’intendance des forces armées américaines pour la nourriture des soldats pendant la Seconde Guerre mondiale et sera introduite dans diverses régions du monde à cette occasion.” Pour le reste de l’histoire, je vous renvoie à Wikipédia !

Chers tous,

Quelle joie !  Quelle fête !
Le retour fût malheureusement très dur physiquement pour moi à cause de la fatigue – je peux toutefois enfin vous parler de ces journées mondiales de la jeunesse qui se sont déroulés cette fois-ci à Madrid.

Les JMJ, je connaissais vaguement et très honnêtement, je pensais que c’était un rassemblement de catho coincés dont je ne voulais pas vraiment faire parti. Et puis, j’ai rencontré Adrien à Vancouver qui m’a parlé de l’édition 2005 à Cologne et de la joie qui y régnait. La joie d’être ensemble et de partager les mêmes idéaux, les mêmes convictions sans idole. Habituellement, il s’agit de groupes de musique ou d’un match de foot qui rassemble. Les journées mondiales de la jeunesses, c’est l’occasion de vivre sa foi, plus ouvertement que d’habitude, et pour cette édition, le thème était justement “enraciné et fondé en christ, raffermi dans la foi”.

Pour les personnes qui me connaissent depuis un moment, vous allez trouvé cet article surprenant car je n’avait jamais parlé de ma foi à profil variable… mais je me sans croyant, plus chrétien que catholique d’ailleurs même si je ne suis habitué qu’au rite catholique.

Cette semaine a été pour moi l’occasion de prendre quelques responsabilités – chef de groupe et chef de car – alors que je ne connaissais aucun des membres de mon groupe attribué, ne fréquentant pas le groupe JMJ Lyon centre, mais tout c’est super bien passé, grace à Dieu.

Que dire de plus… Mes meilleurs souvenirs ??? Tout est bon car je considère ce que j’ai vécu comme un tout. La messe dans la primatiale Saint Jean, puis le départ en car avec un conducteur super cool, la nuit et la fatigue qui commençait à s’accumuler, l’arrivée à Madrid le deuxième soir avec l’impossibilité de se coucher avant 3 heures du matin… Le repos ensuite dans les parcs publics madrilènes et la foule, impressionnante, gigantesque et pourtant si calme.

Et puis, l’apothéose, cette messe en plein air, soudainement interrompue par un orage d’une violence insoupçonnée dans cette Espagne gorgée de soleil estival. Tout le monde a tenu bon même si le trois quart des structures provisoires a volé en éclat. Les blessés se sont comptés sur les doigts d’une seule main ! Quelle nuit…

Le retour évidemment était un peu dur car les organismes étaient éprouvés mais chacun avait pu rapporté un peu plus de foi et d’énergie pour continuer dans sa vie de tous les jours d’autant que les organisateurs de ces JMJ ne manquaient pas d’humour en plaçant dans une boîte qui ressemblait à une boîte de médicament avec la notice une petite croix à porter autour du cou.

Les prochains seront moins facile d’accès car à Rio de Janeiro au Brésil !

Salut,

J’ai quitté la Nouvelle Zélande avec un petit pincement au coeur, car ce départ signifie la fin de l’aventure autour du monde et le retour en France. Je suis parti de Christchurch le 15 mai, 6h00 heure locale pour arriver à Los Angeles le même jour à 7h20 heure locale… Je n’ai jamais parcouru plus de 10 000km aussi vite ! À l’origine prévu de Auckland, j’ai modifié mon billet pour que mon départ s’opère de Christchurch, plus pratique pour moi.

Christchurch a subit un tremblement de terre très important courant février, comme vous vous en souvenez sans doute. Les dommages sont considérables et il est difficile de se faire une idée de la situation avant de se rendre sur place. Les bâtiments les plus touchés sont ceux construits en brique ou en pierre, les moins touchés sont en bois ou en béton armé.

Le centre-ville est complètement fermé, interdit à tous, et gardé par l’armée. Les risques d’effondrement sont trop importants d’autant plus que les répliques n’ont pas cessés. Quatre jours avant que je n’arrive sur Christchurch, une secousse de magnitude 5.6 sur l’échelle de Richter avait ébranlé la ville.

L’activité est très réduite car un très grand nombre de personne a préféré quitter Christchurch momentanément. Le centre étant fermé, l’activité est désormais regroupée à l’ouest de la ville, autour d’une zone commerciale proche d’un quartier bourgeois. La vie a repris et des ouvriers travaillent continuellement à remettre le secteur en état. À l’est par contre, la situation est toute différente. La misère et la tristesse se lit sur les visages d’une population très peu nombreuse qui n’a manifestement pas les moyens d’aller ailleurs provisoirement. Il n’y a plus de touriste et les seuls voyageurs occupants les quelques auberges de jeunesse encore ouvertes ne restent que pour une nuit ou deux, en transit.

L’auberge de jeunesse qui m’a accueilli à Christchurch a été très peu touchée par le tremblement de terre. L’explication est simple. Elle se compose de trois bâtiments construits en bois, sans étage.

J’ai pris peu de photos des dommages dans la ville. Je ne trouvais pas cela approprié. À cause des bâtiments qui menacent de s’effondrer partout dans le centre-ville, celui-ci va rester fermer plusieurs mois et la ville n’accueillera pas la coupe du monde de rugby en septembre. Triste conséquence…

Mes deux nuits dans celle ville meurtrie ont été assez courtes. La première, un samedi soir, a été animée dans la chambre de l’auberge par deux suédoises, deux britanniques et un allemand qui n’avaient absolument pas envie de laisser dormir une hollandaise, un autre britannique et moi… La deuxième nuit a été encore plus courte car je devais être a l’aéroport à 4h du matin, une navette passant me chercher devant l’auberge à 3h10… La matinée fut dure, d’autant que les hôtesses d’accueil de Virgin Australia ne trouvaient pas ma réservation jusqu’à LA mais seulement jusqu’à Sydney. Ainsi, après mon vol de 3h Christchurch – Sydney, il a fallut que je fasse des pieds et des mains pour trouver une hôtesse susceptible de m’aider… trop tard, j’ai été le dernier a demander à être placé dans l’avion, merci la place aux jambes. Ce n’est pas grave, le vol ne durait que 13 heures….

Je suis donc arrivé à LA hier avec 16 heures de vol dans les jambes, une oreilles qui ne voulait pas s’équilibrer et il a fallu que j’attende encore 2h30 pour quitter l’aéroport. En effet, la frontière américaine ne se passe pas comme cela. Il faut montrer patte blanche et attendre avec les autres dans des files qui semblent interminables. Heureusement, dès que j’ai pu monter dans un taxi, en 30 minutes, j’étais chez Jean-Charles, un ami de mon père vraiment très sympa, où je me suis allongé très rapidement et dormi 5 heures !

Dans 3 heures, je reprends la route de l’aéroport pour Düsseldorf cette fois où mes parents devraient m’attendre à la sortie.

Je sais, cet article sonne vraiment comme le dernier, mais je ne pense pas qu’il le soit… tout d’abord parce que je vous dois toujours un article sur la fin de mon séjour à Hawaï pour le nouvel an, ensuite parce que l’Allemagne, ce n’est pas la France et qu’il y aura encore des choses à raconter, pour finir parce que je pense conserver ce blog et le transformer en carnet de voyage pour mes prochaines excursions.

Bien à vous,

Niels

Chers tous,

Comme annoncé dans mon précédent message, j’ai été contraint d’avancer la date de retour de mon voyage en Nouvelle Zélande.

J’arrive à Düsseldorf le 17 mai 2011 en début d’après midi. Je serai par conséquent de nouveau à Lyon probablement aux alentours du 20 mai, mes parents venant me chercher.

En attendant, au lieu de traîner à Dunedin, comme prévu initialement, j’ai rencontré une charmante allemande qui m’a proposé de l’accompagner entre Dunedin et Christchurch, ville de laquelle je quitte la Nouvelle Zélande. J’ai donc accepté. Nous nous trouvons donc ce soir dans une auberge de jeunesse au pied du mont Cook, le sommet le plus haut de Nouvelle Zélande.

Demain, la route continue vers de nouveaux paysages et de nouvelles aventures.

À bientôt pour vous expliquer la fin de mon voyage.

Salut,

Initialement prévu pour la fin du mois de juillet, mon retour en France risque d’être avancé pour des raisons personnelles. Ainsi, il est fort probable que je sois de retour à Lyon courant du mois de mai. Tout cela reste au conditionnel bien sûr mais la probabilité est importante.

Evidemment, ce n’est pas très plaisant de devoir changer ses plans mais cela fait déjà plus de 15 mois que j’ai quitté la France, alors je serais quand même bien content de revoir tous les amis lyonnais et d’ailleurs restés en Europe.

En attendant, je suis toujours à Queenstown, petite ville ultra-touristique, que je quitte demain pour Dunedin.

Portez vous bien et à bientôt en France !

Niels

Regardez, on est pas loin !

Chers tous,

Me voici à Queenstown depuis quelques jours et je profite de l’environnement superbe qui m’est offert !

J’espère que tout le monde va bien. Je profite de ce cybercafé pour tenter à nouveau de mettre en ligne les photos de mes randonnées dans l’Abel Tasman National Park.

À très bientôt,

Niels

Vous voulez voir plus de photos comme ça? Cliquez sur la photo !

Paysage inattendu en Nouvelle Zélande

Chers tous,

Après un détour par deux grandes randonnées dans le nord de l’île du Sud, me voici arrivé à Fox Glacier. Petite ville – village devrais-je dire – qui ne vit que par le tourisme, elle se trouve à quelques kilomètres d’un glacier, l’un des rares au monde a se trouver si proche de la mer et si bas en altitude ! Un autre se trouve à quelques kilomètres de là : le Franz Josef glacier. Pour trouver une configuration semblable, il faut se rendre au Chili.

De nombreuses photos, de mes randos dans le nord sont en cours de publication. Elles valent vraiment le détour ! À la demande de Clémentine, voici un lien général : http://www.flickr.com/photos/theniels/

Une petite photo de moi pour vous montrer que je vais bien !

Cheers, Niels

Salut,

Un petit message rapide pour vous signaler la présence de nouvelles photos sur mon album flickr. Vous ne serez sans doute pas déçu du détour…

Un exemple pour vous mettre l’eau à la bouche :

Sortie de l'anse de Nelson, au crépuscule

À bientôt !

Crépuscule dans le Marlborough sounds

Salut à tous,

J’ai déjà quitté Picton pour Nelson, bourgade un peu plus grande (!) avec de superbes auberges de jeunesse. Pour autant, Picton est une petite ville très jolie et très agréable à vivre.

L’attraction principale de Picton, c’est le Marlborough Sounds, une côte très découpée, magnifique, qui constitue un repère pour les poissons et conséquence, les pêcheurs. Un sentier, le queen Charlotte track permet d’admirer au mieux cette nature sauvage mais docile. Il y en a quand même pour 71 kilomètres et trois jours de marche quand on a la forme physique. Pour corser un peu le tout, j’ai décidé de dormir sous la tente les deux nuits en empruntant une tente et un matelas à l’auberge de jeunesse qui m’a accueilli à Picton. À ce propos, pour les personnes qui se  rendent en Nouvelle Zélande, je n’ai pour l’instant qu’une adresse à conseiller : Tombstone backpacker à Picton, c’est une auberge géniale. Les propriétaires sont charmants et prêtent généreusement des vélos, du matériel de camping etc…

Pour en revenir au sentier, je me suis lancé dans l’aventure seul, lassé d’attendre vaillamment une personne désireuse de parcourir le sentier dans les mêmes conditions. Finalement, le deuxième jour, j’ai rencontré une charmante hollandaise avec qui j’ai terminé la promenade. La meilleure option pour parcourir le sentier consiste à prendre le bateau depuis Picton jusqu’à Ship Cove puis revenir en direction de Picton. Le bateau s’occupe alors de transporter le sac à dos pour les trois jours avec tente et autre matériel de camping. Je n’ai donc transporté qu’un sac pour la journée. Pas mal, non?

Nelson m’attend, je n’en ai pas encore fait le tour. Aucune photo n’est encore dans la boîte. Par contre, les photos de la randonnée sont en ce moment même en train d’être mise en ligne.

Portez-vous bien et à bientôt,

Niels

Paysage observable depuis le queen charlotte track

Cook Strait - entre Wellington et Picton

Salut,

Mais que se passe-t-il? Plus de nouvelles pendant plus de dix jours…

Rassurez-vous, je n’oublie pas mon site ; les lecteurs les plus assidus d’entre vous auront d’ailleurs constaté que mon album photo Flick’r se remplit régulièrement.

J’ai longtemps hésité à m’installer à Wellington pour quelques mois. J’avais dans l’idée de rester trois mois. Je me suis même mis en quête d’une collocation, visitant deux logements. Mais que les collocations sont chères ! Il faut ainsi facilement compter 400euros pour quelque chose de décent.

Et puis, me promenant tous les jours dans le centre de Wellington, j’ai constaté que ce n’était pas une ville très dynamique. Je m’explique, sinon vous allez me trouver gonflé, je parle quand même de la capitale du pays. La ville la plus importante est Auckland mais pour des raisons géographiques, l’Etat a décidé de déplacer la capitale de Auckland à Wellington. Conséquence, il y a énormément de fonctionnaire dans cette ville. Mais en dehors des fonctionnaires, la ville tourne un peu au ralenti. Il n’y a pas de grosse industrie, ni de grosse marina. Je pense que la présence du Cook Strait, c’est à dire le détroit de Cook, séparant les deux îles y est pour beaucoup. En effet, c’est un détroit très agité et seul les gros bateaux peuvent y naviguer en toute sécurité par tout temps.

La vie nocturne et culturelle est par contre très importante, avec plus de bars par habitant qu’à New York selon certains guides !

Du coup, je m’en vais ! Je pars pour Picton vendredi 1 avril, et ce n’est pas une blague ! J’aurais ainsi visité les deux villes dont le nom m’est familier depuis mon séjour à Vancouver, habitant à l’angle des rues Picton et Wellington !

Je ne m’attends pas à une population extravagante à Picton et sur l’île du sud en générale étant donné que la majorité des habitants sont sur l’île du nord. Par contre, j’espère bien voir une bonne quantité de moutons et des paysages somptueux ! Evidemment, j’ai toujours mon appareil photo à porté de main !

Pour revenir un peu à Wellington, j’ai visité aujourd’hui le parlement, dans le cadre d’une visite guidée gratuite et oh rage, oh désespoir, la ruche, comme est surnommé le bâtiment circulaire construit dans les années 70 pour offrir plus d’espace n’abrite pas l’hémicycle parlementaire. Mais alors, à quoi bon avoir construit ce bâtiment de cette manière là. Ça perd de la place !

Quelques détails en passant :

• les wellingtoniens comme les aucklandiens marchent parfois pieds nus dans la rues, c’est normal, c’est comme ça !
• J’ai vu un pingouin aujourd’hui, mais je n’avais pas mon appareil photo car je faisais un footing, il était resté dans l’auberge. Je peux vous dire que c’est vraiment tout petit !

• J’ai vu plusieurs raies depuis que je suis là. Elles se promènent dans les eaux peu profondes à la recherche de nourriture.
• Je visiter pour la 3ème fois le musée Te Papa (Musée national gratuit d’une richesse incroyable) où j’ai vu l’un des canons du bateau du Capitaine Cook. Pour la petite histoire, ils s’étaient plantés sur un récif en Australie et pour se dégager, ils avaient balancé des trucs lourds à la mer.

Prochaines nouvelles depuis l’île du sud chers amis !