Niels en voyage

Je viens de faire l’expérience des joies de vivre dans une maison.

Il y a quelques temps, j’avais constaté la présence de petites crottes sur le plan de travail de la cuisine !!! qui m’avait fait comprendre très vite qu’une ou plusieurs souris squattaient la maison.

Après en avoir averti mon colocataire, j’en fis de même avec le propriétaire, qui s’empressa d’acheter à grand frais au supermarché de la glu pour attraper les souris.

Ces pièges sont restés au moins deux semaines sans qu’il n’y ait aucun changement dans la maison. La / les souris étaient toujours là.

Mon propriétaire fini par me dire qu’un des pièges, qui se trouvait dans la cave avait fonctionné, il retira donc les autres pièges. Toujours est-il qu’il n’y avait pas qu’une seule souris étant donné que je retrouvais toujours des crottes. J’avais d’ailleurs surpris plusieurs fois une souris sur le plan de travail de la cuisine ! Un comble. Toutefois, elle était très petite, très rapide et très agile, impossible à attraper sans moyen plus évolué.

Je faisais désormais très attention au plan de travail, rien ne trainait. Ce qui évidemment a contraint la / les souris à être plus curieuse(s) et aller chercher la nourriture plus loin.

Le pompon a été atteint tout à l’heure. Je m’étais allongé quelques minutes sur mon lit pour faire le point après mes différents ateliers expliquant comment bien se comporter en Colombie britannique lors des entretiens d’embauche ainsi que pour bien faire un CV et une lettre de motivation.

C’est alors que je redresse la tête et que je vois, sur mon lit, à mes pieds, une souris en train de me regarder, un peu comme dans le film “Ratatouille”. Ca fait une drôle d’impression !

Je retourna sur mon ordinateur pour trouver un moyen rapide et gratuit de piéger une souris. Apparemment, la meilleure méthode est d’utiliser un tube en carton de papier toilette avec un appât à l’intérieur, posé en équilibre sur une poubelle. Lors que la souris prend l’appât, le tube bascule dans la poubelle, la souris est alors prise au piège de la poubelle.

Dans mon cas, ma poubelle n’est pas très haute, je ne voulais donc pas qu’elle s’échappe après la prise. D’autre part, je n’aurais pas trop su quoi en faire après la prise, j’ai donc rempli ma poubelle d’eau.

Depuis ma surprise de l’après midi, je ne savais plus trop où était passé la souris. Tout à l’heure, j’ai entendu gratter derrière mon bureau. Je l’ai alors bougé un peu et attendu quelques minutes. La souris à fini par montrer le bout de son nez pour faire demie tour dès qu’elle m’eue aperçu.

J’ai donc tout naturellement placé le piège juste devant la sortie avec une rampe constitué d’une planche à découper pour qu’elle accède au niveau de la poubelle, un journal gratuit plié en 4 pour faire le support et mon tube en carton de papier toilette avec un bout de fromage dedans sacrifié pour la bonne cause. Croyez moi ou pas, la souris est tombée dans l’eau moins de 10 minutes après la mise en place du piège. Je m’étais alors posé sur mon lit sans bruit.

Bref, demain, je remets en place le piège car il est tout à fait possible que plusieurs souris rôdent encore dans le coin.

Pour les âmes sensibles, la souris est un nuisible, il y en a énormément partout et la relâcher dans la nature n’est pas très bon car elle va se reproduire et aller infester une autre maison. Merci l’hygiène.

Ça y est, j’ai testé le coiffeur canadien. Enfin, je dirais plutôt le coiffeur chinois car je suis allé dans un salon de coiffure chinois sur les conseils de mes proprios.

Le résultat n’est pas mal du tout quand on pense au prix pratiqué !

J’ai révisé un peu mon vocabulaire concernant la coupe de cheveux que je souhaitais avant d’y aller. J’ai bien fait. Je pense que sinon, je me serai retrouvé avec la coupe standard chinoise, c’est à dire avec plus grand chose sur le caillou.

Tout d’abord, il faut arriver avec les cheveux propres car il n’y a pas de shampoing. On se pose directement sur le fauteuil et c’est pas terrible non plus pour la causette, si tu n’es pas chinois, on ne te parle pas. J’ai bien l’impression que leur niveau d’anglais ne dépasse pas beaucoup le mien…

Peu importe, je n’étais pas là pour ça.  La coiffeuse me dit au début : Long, moyen ou court? J’opte pour la coupe “médium”, en précisant bien que je voulais la même coupe de cheveux que j’avais actuellement, simplement en plus court et en dégageant les oreilles.

La coiffeuse a commencé en attrapant une tondeuse !  sans me mouiller les cheveux pour faire le plus gros. Elle a ensuite attrapé une paire de ciseaux et une bouteille d’eau avec un spray pour me mouiller un peu les cheveux. Et voilà c’était fait ! En tout cas, j’y retournerai, je n’ai pas besoin de plus et c’est rapide !

Des amateurs?

Cérémonie d'ouverture des jeux paralympiques d'hiver de Vancouver

A défaut d’avoir pu participer aux cérémonies d’ouverture ou de clôture des jeux olympiques d’hiver, j’étais présent pour la cérémonie d’ouverture des jeux paralympiques, nettement moins cher !

Ces jeux, assez peu médiatisés malheureusement, se tiennent traditionnellement deux semaines après les jeux olympiques et mettent en compétition des athlètes tout aussi brillants que les athlètes des jeux olympiques, mais souffrants d’un handicap physique. Les épreuves sont moins nombreuses et les pays beaucoup moins bien représentés. Pour autant, cette cérémonie d’ouverture était fabuleuse et très comparable à la cérémonie d’ouverture que j’ai pu voir à la télévision en direct. Mais voir la cérémonie depuis le BC Place, c’est vraiment autre chose que de regarder cela d’un œil distrait devant son poste de télévision.

Pourquoi ? Pour l’ambiance, pour tout ce qui n’est pas montré à la télévision mais également pour la participation. Petite explication :

Sur le billet d’entrée, il était clairement indiqué que les spectateurs devaient prendre place une heure avant le début de la cérémonie, à savoir à 17h. Ceci pour prendre le temps de nous expliquer ce que l’on attendait de nous…

Sous chacun des sièges était scotché un sac en plastique contenant trois éléments : un poncho coloré, un “pompon” lumineux ainsi qu’un morceau de carton doré.

Chacun devait obligatoirement enfiler son poncho avant le début de la cérémonie, pour uniformiser la foule mais également pour former un dessin. En effet, mon poncho était bleu clair, mais il y en avait également des bleus foncés, des blancs et des verts. D’ailleurs, on nous faisait également participer en fonction de notre couleur de poncho : taper dans vos mains, faites du bruit pour telle équipe etc…

Le pompon, qui dispose d’une pile et de trois leds, clignote à volonté pour donner un effet assez sympathique de loin, il faut bien le reconnaitre. Vous pourrez voir tout cela grâce aux nombreuses vidéos que j’ai réalisé avec mon appareil photo, je vous ai fait un petit film, téléchargeable à cette adresse : http://dl.free.fr/hoFJIi2tR Attention, le fichier pèse 709 Mo. J’ai dû mettre en ligne sur free car Flickr limite la taille des films à 20 minutes. Une version plus compressée est disponible ici Le fichier pèse 7 fois moins.

Le carton doré servait à donner une impression de scintillement à certains moments de la cérémonie. Sur les deux écrans géants, disposés de part et d’autre du stade, était indiqué quand nous devions utiliser ce carton, faire une chorégraphie ou encore signer “être inspiré”.

En effet, pendant plusieurs minutes, on nous a expliqué une partie de la chorégraphie que nous étions invités à reproduire durant la cérémonie. Je n’ai pas résisté à filmer cette répétition. Vous pourrez donc voir cela dans le film.

Nous devions également, à leur signal, signer “être inspiré” : faire le signe du langage des signes “être inspiré” qui consiste simplement à ouvrir son poing fermé en écartant les doigts tout en levant le bras.

Par ailleurs, l’ensemble de la cérémonie était doublé en langage des signes pour que les sourds puissent également en profiter.

Pendant cette cérémonie, j’ai appris que les jeux paralympiques prenaient leur origine en Angleterre après la seconde guerre mondiale. Un certain Ludwig Guttmann, soucieux d’aider les amputés de guerre, les invitaient à pratiquer le sport. C’est en 1960 qu’eurent lieu les premiers jeux paralympiques. Je vous invite à consulter cet article pour de plus amples renseignements.

Au Canada, une personne est très célèbre pour son engagement dans la lutte contre le cancer. Atteint par un cancer, il dû être amputé d’une jambe. Dans l’espoir de récolter des fonds – 1 $ par canadien, il parcouru 5373 km en 143 jours consécutifs avec sa prothèse pendant sa fameuse “course de l’espoir”. Malheureusement, il dû arrêter sa course car son cancer reprenait, dans les poumons cette fois. Il mourut à 22 ans seulement. Vous devez le connaître : il s’agit de Terry Fox. Plus d’infos ici. Les derniers porteurs de la flamme paralympique étaient ses parents ! A ce propos, durant la cérémonie d’ouverture il y a un mois environ, la mère de Terry Fox portait déjà le drapeau olympique avec d’autres personnalités très connu au Canada.

Je suis vraiment ravi, je pourrai dire : j’y étais ! Désormais, il faut encourager nos athlètes même si ce n’est pas aussi impressionnant que pendant les JO. J’ai pu voir à la télévision du ski de fond sur luge et du ski de descente guidé par une autre personne devant ou encore du ski de descente sur luge. C’est tout de même impressionnant quand on pense à leur handicap.

Go Canada Go !

La revue trimestrielle du Club Vedette France

Amateur d’automobiles, récentes comme anciennes, je suis membre du Club Vedette France depuis maintenant 10 ans.

Avant mon départ pour le Canada, j’ai confié les clés de la Vedette à mon père, à sa charge de la faire tourner de temps en temps, pour qu’elle puisse se dégourdir les roues en mon absence. Papa s’acquitte de la tâche avec bienveillance, qu’il en soit remercié

Toujours est-il que ce n’est pas une année au Canada qui allait me faire renoncer au club. Ainsi, dès mon emménagement dans mon logement à Vancouver, j’ai contacté notre très dévoué Louis Chabanne, secrétaire général du club Vedette pour lui faire part de ma nouvelle adresse.

J’ai donc reçu hier la revue – le Chromes et 8 cylindres – de printemps du club dans ma boîte aux lettres. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant que mon cher coordinateur régional, Alain Corcuff, mentionne mon projet canadien ainsi que l’adresse de mon site Internet dans son article consacré au “Dîner hivernal Rhône-Alpes”.

C’est vraiment une surprise très agréable. Désormais, il faut que je me tienne à carreau, avec ce “coup de pub”, mon lectorat potentiel a été multiplié au moins par 20.

Le programme 2010 du club vedette semble prometteur. Malheureusement pour moi, je prévois de rester au Canada jusqu’en 2011, je serai donc absent et déjà un peu jaloux.

Je me rattraperai à mon retour en France, soyez-en sûr!

"Salut Anna, j'espère que ça va bien!"

Encore en promenade dans les environs, soit pour réfléchir et me détendre les jambes, soit pour reconnaître le terrain, je me suis arrêté devant un concessionnaire Ford pour admirer la nouvelle Ford Fusion Hybrid supposée consommer 5,4l/100km en ville. Si ce n’est pas cette valeur, elle s’en approche.

Cela ne faisait pas 10 secondes que je lisais les caractéristiques du véhicule qu’un employé me tombe dessus en me posant une multitude de questions. Êtes-vous intéressé par une voiture? Avez-vous le permis, vivez-vous ici?!

J’ai fini par dévoiler mon intérêt pour le milieu de l’auto et mon souhait de trouver un emploi. Ni une, ni deux, le vendeur me propose de me présenter à son manageur alors que j’étais simplement en promenade et que je n’avais pas de CV sur moi. Toujours est-il que le manageur m’a dit qu’il ne fallait pas que j’hésite à lui laisser mon CV mais que pour le moment, il ne cherchait pas de personne non qualifiées. Des situations comme on en vie peu en France tout de même !

Bateau de croisière en remorque, hydravion arrivant sur le quai, d'autres hydravions en attente

A quelques centaines de mètres de là, dans la zone industrielle, où de nombreux marchands de voitures sont regroupés, y compris les marques les plus prestigieuses comme Ferrari, Maserati ou encore Aston Martin, je trouve un “graffiti”sur un camion, plutôt un message en scandinave : “Salut Anna, j’espère que tu vas bien !” Etonnant ! Petite précision après discussion avec ma mère norvégienne : La première phrase est en suédois, la seconde en danois, aller comprendre…

Un autre jour, j’ai pu apprécier la vie du port qui reprenait ses droits après les jeux olympiques qui avaient bouleversés la vie bien tranquille de cette ville de Vancouver. J‘apprécie cette série de photo sur le port car elle reflète bien la spécificité de Vancouver. Un port commercial, avec de nombreux porte-containers qui vont et viennent, un port de tourisme avec ce paquebot de croisière, qui se fait remorquer pour quitter le quai, ainsi que l’incessant balai des hydravions, permettant de relier facilement des villes peu accessibles en voiture ou en bateau. De l’hydravion que l’on voit amerrir, 12 passagers en sont sortis, avec leurs bagages.

L'entrée des studios de Vancouver

Quelques jours plus tôt, envieux de “visiter” un Walmart, l’entreprise de la grande distribution la plus prospère du monde, j’avais constaté que l’une des entrées dans studios d’enregistrements pour les films et séries se trouvaient juste à côté. J’avais alors oublié mon appareil photo. Désireux de retourner à Walmart dans l’espoir de trouver un agenda – que j’ai trouvé là bas – j’ai emporté mon appareil photo et je peux ainsi vous dévoiler l’entrée, pour le moins modeste de ces studios.

Comme vous le savez, chaque pays possède son lot de “surprises” culinaires, certaines plus heureuses que d’autres.

En grand curieux de la vie, j’ai tout de même testé quelques produits bien d’ici. Il me reste encore beaucoup de chose à essayer. Je vais quand même vous raconter ce que j’ai essayé.

Le beurre de cacahuètes :

Comme son nom l’indique, c’est de la poudre de cacahuètes mélangé à du sucre et de l’huile végétale. Il en existe plusieurs sortes, la plus “facile” pour débuter est à mon sens celle nommée crémeuse de marque Kraft. Il m’a bien fallu cinq jours pour m’y faire tout de même. Car évidemment, c’est sucré / salé et on a plus l’habitude de manger les cacahuètes en apéro que tartinés sur une tranche de pain. De toute manière, il fallait bien que je m’y fasse, mes logeurs m’avaient offert un pot de 1kg à moitié entamé à mon arrivée.
J’ai récidivé à la fin de ce pot, pour un pot de marque Safeway, moins cher, avec des morceaux de cacahuètes pour faire croustillant. La encore, quand j’ai ouvert le pot, je me suis demandé comment j’allais le finir… et puis désormais, je peux en manger un peu tous les jours sans problème.

La sauce magique :

On en trouve partout dans les rayons des supermarchés. J’ai quant à moi acheté l’équivalent Safeway, la Whipped dressing, en bref de la sauce battue. Ce qui est bien chez eux, c’est que pour ce genre de produit, il n’y a rien écrit sur la boite, et pas d’image pour illustrer pour donner une idée de son utilisation.
Au goût, il s’avère que c’est une espèce de mayonnaise industrielle sucrée, que j’ai de plus en plus de mal à placer dans mes plats à cause de son côté sucré… Maintenant, je sais ce que c’est au moins.

La sauce sandwich :

Dans le même rayon, ils vendent une sauce sandwich. Je me demandais un peu ce que c’était. Étant donné que je me fais pas mal de sandwich quand je pars me promener, je me suis dis que ça ne serait pas perdu.
Alors, encore une fois, c’est une espèce de vinaigrette sucrée / salée épaisse, mélangée avec quelques condiments qui se tartine… Bref, je n’ai pas encore fini mon tube.

Les pilons de poulet surgelés cuisinés au miel et à l’ail :

Les canadiens adorent les produits surgelés. Ils ont plusieurs rayons dédiés. Ces pilons se vendent par paquet de 1kg et c’est … sucré avant tout. Bref, je suis assez déçu, encore une fois, c’est un peu dur à manger. Petit détail étonnant : Pour le mode de préparation, ils proposent le four traditionnel mais aussi le micro-onde…

Les steaks hachés surgelés :

Encore une fois, une vraie surprise. Ça n’a pas le goût de viande. Les steaks ne sont pas emballés individuellement mais une feuille de papier les séparent pour éviter qu’ils ne collent entre eux. Encore une fois, c’est sucré… Dans la liste des ingrédients, on trouve aussi de l’extrait de vinaigre, de la cassonade, de la mélasse, de l’extrait de tomates… bref, c’est surprenant et très éloigné du goût d’un steak haché français. Je ne suis pas sûr de racheter de sitôt ce produit !

Mon prochain test :

Sans hésiter, le fromage à tartiner. Histoire de m’offrir encore un truc immonde avant de partir à la recherche de produits plus habituels. Ils passent pas mal de pub à la télé sur ce “produit”. Il s’agit de “fromage” en pot, suffisamment mou pour le tartiner au couteau, et “délicieux” sur des pâtes d’après ma logeuse. Ça reste à voir !!!

A bientôt pour d’autres aventures culinaires

Complément : J’ai un certain nombre de boîtes de conserves pour les moments où je n’ai pas envie de me faire à manger. Je n’ai pas pu finir l’une d’entre elles, immangeable. Pour autant, il m’en faut beaucoup, mais là, c’était tellement sucré, caramélisé, immonde, que je n’ai pas pu finir. Il s’agissait d’un mélange de lard et de haricots blancs. J’ai tenté de rincer, rien n’y a fait, le reste, qui m’aurais sans doute fait vomir, est allé à la poubelle ! j’ai également testé une mini pizza qui est dans le même genre mais que j’ai réussi à manger, ouf! Mais comment font-ils? Cela ne m’a pas découragé et j’ai tout de même acheté un tout petit pot de fromage à tartiner qui m’attend !

la joie des canadiens dans la rue

Cela n’a dû échapper à personne, l’équipe canadienne de hockey sur glace a remporté la finale de la compétition les opposants aux États-Unis lors de ces Jeux Olympiques d’hiver à Vancouver.

Trente secondes avant la fin du match, les canadiens menant 3 – 2, les américains ont égalisé, ce qui a relancé la partie. Apparemment, c’était au premier qui marquait qui remportait le match. Les canadiens l’ont emporté, bien heureusement, car si les canadiens sont connus pour apprécier un sport, c’est bien le hockey sur glace.

Étant donné les circonstances, je suis parti faire un tour en ville avec mon appareil photo sous le bras. Je n’ai pas été déçu.

Une ambiance incroyable, la rue principale de Vancouver, Grandville Street fermée sur presque toute sa longueur, et d’après le journal, le pont de  Grandville, sur lequel je suis passé et où j’ai pris quelques vidéos a été fermé à la circulation quelques minutes après mon passage à cause du nombre trop important de piétons.

Tout le monde se tapait dans les mains, les gens dansaient… Vous pouvez vous donner une meilleure idée en visionnant les films que j’ai réalisé avec mon appareil photo. Je vous invite donc à faire un tour ici !

Pamela Anderson près de Waterfront

D’autre part, j’ai fait une drôle de rencontre. Je me promenais avant hier presque sur le front de mer dans une rue parallèle. Je n’avais pas mon appareil photo en main. Je profitais simplement de la promenade.Tout d’un coup, je vois sortir devant moi, d’un immeuble une femme, assez petite, sur des talons aiguilles, poitrine exubérante, dans une robe blanche et des cheveux longs, blonds, suivi par pas moins de trois cameramen.

Ma première réaction fut : On vit vraiment dans un monde de fou, qu’est ce que c’est que cette nana qui se prend au sérieux. Autour d’elle, il n’y avait que des officiels, donc assez peu de monde. Il était alors très facile de la prendre en photo. Une voiture l’attendait devant le trottoir et elle s’apprêtait à monter dedans. Soit, bon débarras me suis-je dit alors, essayant de me frayer un chemin dans la foule qui commençait à s’amasser.

Finalement, la femme change d’avis, remonte les escaliers de l’immeuble et commence à vouloir se faire prendre en photo avec la foule et répondre à des questions des journalistes sur le parvis.

J’entends derrière moi des passants disant en anglais : “j’adore vraiment cette nana, c’est incroyable.” Trente secondes de réflexion plus tard, je me dis, dans le fond, si ça se trouve, c’est peut-être Pamela Anderson… Et dire que quelques minutes plus tôt, elle était en face de moi sans toute cette foule que vous pouvez voir sur les photos…

Bref, pas trop sûr de moi, je garde l’info au chaud… et que vois-je dans le journal gratuit en prenant le Skytrain aujourd’hui : Pamela Anderson avant hier dans les rues de Vancouver pour le salon de la mode ou je ne sais quoi. Photo à l’appui, pas de doute, c’est bien elle.

Comme quoi, on voit vraiment de tout à Vancouver