Salutations de L.A

Salut,

J’ai quitté la Nouvelle Zélande avec un petit pincement au coeur, car ce départ signifie la fin de l’aventure autour du monde et le retour en France. Je suis parti de Christchurch le 15 mai, 6h00 heure locale pour arriver à Los Angeles le même jour à 7h20 heure locale… Je n’ai jamais parcouru plus de 10 000km aussi vite ! À l’origine prévu de Auckland, j’ai modifié mon billet pour que mon départ s’opère de Christchurch, plus pratique pour moi.

Christchurch a subit un tremblement de terre très important courant février, comme vous vous en souvenez sans doute. Les dommages sont considérables et il est difficile de se faire une idée de la situation avant de se rendre sur place. Les bâtiments les plus touchés sont ceux construits en brique ou en pierre, les moins touchés sont en bois ou en béton armé.

Le centre-ville est complètement fermé, interdit à tous, et gardé par l’armée. Les risques d’effondrement sont trop importants d’autant plus que les répliques n’ont pas cessés. Quatre jours avant que je n’arrive sur Christchurch, une secousse de magnitude 5.6 sur l’échelle de Richter avait ébranlé la ville.

L’activité est très réduite car un très grand nombre de personne a préféré quitter Christchurch momentanément. Le centre étant fermé, l’activité est désormais regroupée à l’ouest de la ville, autour d’une zone commerciale proche d’un quartier bourgeois. La vie a repris et des ouvriers travaillent continuellement à remettre le secteur en état. À l’est par contre, la situation est toute différente. La misère et la tristesse se lit sur les visages d’une population très peu nombreuse qui n’a manifestement pas les moyens d’aller ailleurs provisoirement. Il n’y a plus de touriste et les seuls voyageurs occupants les quelques auberges de jeunesse encore ouvertes ne restent que pour une nuit ou deux, en transit.

L’auberge de jeunesse qui m’a accueilli à Christchurch a été très peu touchée par le tremblement de terre. L’explication est simple. Elle se compose de trois bâtiments construits en bois, sans étage.

J’ai pris peu de photos des dommages dans la ville. Je ne trouvais pas cela approprié. À cause des bâtiments qui menacent de s’effondrer partout dans le centre-ville, celui-ci va rester fermer plusieurs mois et la ville n’accueillera pas la coupe du monde de rugby en septembre. Triste conséquence…

Mes deux nuits dans celle ville meurtrie ont été assez courtes. La première, un samedi soir, a été animée dans la chambre de l’auberge par deux suédoises, deux britanniques et un allemand qui n’avaient absolument pas envie de laisser dormir une hollandaise, un autre britannique et moi… La deuxième nuit a été encore plus courte car je devais être a l’aéroport à 4h du matin, une navette passant me chercher devant l’auberge à 3h10… La matinée fut dure, d’autant que les hôtesses d’accueil de Virgin Australia ne trouvaient pas ma réservation jusqu’à LA mais seulement jusqu’à Sydney. Ainsi, après mon vol de 3h Christchurch – Sydney, il a fallut que je fasse des pieds et des mains pour trouver une hôtesse susceptible de m’aider… trop tard, j’ai été le dernier a demander à être placé dans l’avion, merci la place aux jambes. Ce n’est pas grave, le vol ne durait que 13 heures….

Je suis donc arrivé à LA hier avec 16 heures de vol dans les jambes, une oreilles qui ne voulait pas s’équilibrer et il a fallu que j’attende encore 2h30 pour quitter l’aéroport. En effet, la frontière américaine ne se passe pas comme cela. Il faut montrer patte blanche et attendre avec les autres dans des files qui semblent interminables. Heureusement, dès que j’ai pu monter dans un taxi, en 30 minutes, j’étais chez Jean-Charles, un ami de mon père vraiment très sympa, où je me suis allongé très rapidement et dormi 5 heures !

Dans 3 heures, je reprends la route de l’aéroport pour Düsseldorf cette fois où mes parents devraient m’attendre à la sortie.

Je sais, cet article sonne vraiment comme le dernier, mais je ne pense pas qu’il le soit… tout d’abord parce que je vous dois toujours un article sur la fin de mon séjour à Hawaï pour le nouvel an, ensuite parce que l’Allemagne, ce n’est pas la France et qu’il y aura encore des choses à raconter, pour finir parce que je pense conserver ce blog et le transformer en carnet de voyage pour mes prochaines excursions.

Bien à vous,

Niels

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