Canada day, dériveur et pieds dans l’eau
Tuesday 29 June 2010Salut à tous,
Dans deux jours, c’est la fête nationale du Canada. Le 1er juillet est ici un jour férié et l’occasion pour tous les canadiens de se retrouver sur la plage pour faire un barbecue. Il semble que ce soit une tradition bien ancrée désormais dans les mœurs canadiennes. Ca, c’est d’après ce qu’on m’a raconté. J’attends de voir. J’en profite pour vous glisser que cette date correspond à la création de la confédération canadienne un 1er juillet 1867 et que ce jour est fêté depuis 1879.
Tant mieux pour moi, ça me fait un jour de congé de plus. D’ailleurs, cette semaine sera la journée la moins chargée depuis que j’ai commencé à travailler : Seulement deux journées de travail si aucun changement n’intervient. Pour les plus médisants, mes journées font environ 11h, ça fait 22h de travail en deux jours tout de même !
Comment vais-je alors occuper ces deux jours chômés qui arrivent? En faisant du dériveur sans doute ! Comme je vous l’ai expliqué dans un précédent message, mon logeur possède un petit dériveur de 14 pieds. Il l’a ramené avec lui la semaine dernière et nous sommes allés faire un tour avec dans le Pacifique samedi. Au moins, je peux désormais dire que j’ai navigué dans le Pacifique. Un peu présomptueux, mais vrai…
Ce dériveur tient plus de la barque à voile que du dériveur de compétition. Il est pourvu d’une voile unique, enfilée sur un mat, emboîté dans son pied sans hauban ni drisse quelconque. Le mat est ainsi très facilement démontable d’autant plus qu’il se sépare en deux parties. La bôme permet de tendre la voile. Cependant, l’écoute ainsi que le palan de grande voile étaient absents. J’ai dû donc faire face avec les moyens du bord la dernière fois. J’ai ainsi récupéré le palan fixé entre le mat et la bôme, qui permet habituellement de tendre la voile vers le bas. J’ai remplacé ce palan par un bout. Évidemment, l’écoute du palan était trop courte. Nous avons donc utilisé un morceau de corde en nylon qui trainait à la place. Cela nous a permis de naviguer mais c’était au détriment de ma tranquillité d’esprit. En effet, le palan récupéré fonctionne sur le mode bloqué la plupart du temps. Il est donc assez difficile de larguer un peu la voile. Mes doigts s’en souviennent encore. Le plus fort c’est que mon logeur et mon colocataire, qui étaient de la partie ne se sont pas rendu compte du risque important de désalage… M’enfin…
Après cette expérience, j’ai convaincu mon logeur d’acheter un palan et une écoute qui tient la route. J’ai désormais une meilleure idée du fonctionnement du dériveur et j’ai pris soin d’acheter des chaussons et une petite combinaison légère en cas de dessalage. Ce n’est pas la peine de faire une hypothermie. On a beau dire, le Pacifique, il est pas encore bien chaud !
Dans le même esprit, je me suis assuré que la coque était insubmersible, que le mat n’aurait pas envie de se faire la malle en cas de “capsize” et que tout est attaché à bord et dans un sac étanche pour ce qui est des papiers ou de la bouffe.
Je suis prêt, je n’attends plus que le feu vert de la météo, qui annonce un temps satisfaisant pour demain. 5 à 15 noeuds de vent variable, nuageux avec risque d’averses que le matin, se dégageant l’après midi, un marée montante à partir de 14h50. Que demande le peuple ?! Une vidéo bien sûr. Je prévois d’en mettre deux en ligne. Je vous mets le lien dès que c’est téléchargé !
A bientôt !