Niels en voyage

Voilà une journée bien pluvieuse s’achève. Normalement, je devais travailler aujourd’hui. Mon employeur m’appelle hier soir. Non, pas la peine, ne viens que mercredi finalement…

Du coup, me voilà cloîtré chez moi dans l’attente d’une éclaircie qui ne viendra pas. Je suis tout de même allé faire quelques courses pour manger et m’acheter mon pass mensuel de transport en commun. Ça sera plus pratique comme ça!

J’ai passé du coup une bonne partie de la journée chez moi, devant mon ordinateur, à admirer de belles photos anciennes d’Ardèche. J’aurai pu et dû classer mes photos, faire des tests de site web et essayer de monter un petit film vidéo, c’est ainsi, la météo a eu raison de mon entrain quotidien. Ces derniers jours d’ailleurs, la température a chuté graduellement et il ne fait plus que 13 C aujourd’hui. De même, les journée raccourcissent très vite : moi qui pouvait aller courir jusqu’à 21h le soir avant la nuit, il fait bien nuit désormais à 20h40! Ce n’est pas moi qui vais arrêter le cycle des saisons.

Si tout se passe bien, demain, retour au travail avec d’autres nouvelles plus drôles à vous raconter.

Chers tous,

Presque tout le mois d’août est passé sans que je vous donne de mes nouvelles. Heureusement pour vous, c’est les vacances, vous étiez sans doute occupés ailleurs !

Pour ma part, le mois d’août est passé lentement et vite à la fois. Les premiers jours sans ordinateur, les suivants à la découverte du remplaçant, puis la routine du travail et le moral dans les chaussettes car j’ai du reporter plusieurs fois la date à laquelle j’arrête de faire chauffeur / aide de camp. Je ne sais d’ailleurs toujours pas quand je m’arrête. Bon, la question devrait se résoudre vendredi si tout se passe bien.

J’ai souffert également d’un grain de sable fâcheux dans la prévision de mes déplacements. Depuis quelques semaines, mes employeurs me prêtaient une voiture pour effectuer les déplacements domicile – travail plus rapidement. Ça me faisait bien gagner une heure par jour au moins. Du coup, j’ai voulu économiser mon abonnement mensuel de transport en commun s’élevant tout de même à 110$ pour deux zones. Et voilà-t-il pas qu’un beau matin, la voiture de prêt refusât de démarrer. J’étais en panne, devant chez moi. La suite de l’histoire est assez simple. Ce n’était pas la première fois que cette voiture souffrait de ce type de panne.  Du coup, elle a été remorqué au garage dans la journée et à la date où j’écris ces lignes, elle est toujours chez BMW, qui n’arrive pas à déterminer l’origine du problème.

Je me retrouve donc de nouveau piéton et sans carte d’abonnement mensuel. Mes déplacements se sont donc bien réduits pour éviter de faire enfler inutilement mon budget déplacement. Je pense malgré tout que je vais être gagnant ce mois-ci.

Pour le reste, mes logeurs n’étant assez peu disponible, je n’ai pas pu refaire du bateau pour le moment et ça va durer puisque madame est partie dans son pays d’origine – les Philippines – pour plusieurs semaines et le mari s’en est retourné à Princeton pour prendre soin de son jardin !!!

Tout n’est quand même pas si morose même si pour finir, je dois ajouter que j’ai finalement décidé de rester sur la côte Est après étude approfondi des prix des billets d’avion trans-Canada !

Je prévois donc une petite semaine de randonnée équestre “sauvage” dans les rocheuses canadiennes, sous la tente et entouré par les ours. Il paraît que pendant la nuit, il y a toujours quelqu’un qui veille pour  éviter une mauvaise rencontre pendant la nuit. Enfin, on verra bien, je n’ai pas encore réservé!

Je prévois aussi une visite de Seattle, sauf que, je n’ai trouvé aucun guide sur Seattle dans ma bibliothèque de quartier… c’est qu’ils doivent tous être sorti, étant donné qu’on est en pleine période de vacances.

Autre bonne nouvelle, il paraît qu’il y a un centre équestre à Vancouver !!!! C’est le centre d’information touristique qui me l’a dit aujourd’hui. Je prévois d’y faire un petit tour ce week-end. Seul hic, sans voiture, ça va pas être simple.

A bientôt

En promenade à Harrison Hot Springs

Tout est dans le titre !

6 mois que je suis arrivé à Vancouver. Enfin, presque 6 mois, je suis en effet arrivé le 6 février au soir vers 18h. Ici, nous sommes encore que le 5 juillet, et il est 20h45.

Que le temps est passé vite. C’est incroyable ! Je me demande comment font les gens pour passer 6 mois à Vancouver et repartir aussitôt comme va le faire une française que j’ai rencontré ici, ça doit être trop dur !

D’abord les Jeux Olympiques, ensuite les Paralympiques. Après le Collège Éducacentre pour se faire briefer sur les boulots, les CV et les lettres de motivation en Colombie Britannique. Enfin le travail… Et quelques temps après, la visite de mes parents. Puis la visite de mon frère. Non, il y a pas à dire, je n’ai pas vu le temps passer.

Désormais, je pense à Septembre, avec en tête la visite de la côte Est, un peu de backpacking par-ci, par-là. Je pense également au travail que je vais bien pouvoir trouver et où je vais le trouver. C’est toujours en cours.

Je vous avais promis un retour sur la visite de mon frère, allez, je ne suis pas vache, je vous raconte.

Il arrive donc comme une fleur et étant donné qu’il est super chanceux, ça tombe exactement les deux semaines et je travaille très peu car mes employeurs sont en vacances. Mais comme un bonheur n’arrive jamais seul, ils nous laissent l’usage de leur voiture pour nous permettre de vadrouiller dans les alentours.

C’est ainsi que nous sommes partis en vadrouille autour de Vancouver à Harrison Hot Springs, Hope, Squamish, Whistler, etc. Nous avons pu faire du dériveur ensemble ainsi que des bonnes petites balades qui nous ont amenés aux sommets des monts Cypress et Grouse.

Les musées n’ont pas été oubliés et Sven a utilisé les quelques journées où je travaillais pour se promener là où j’avais déjà été bien souvent et faire des musées qui m’étaient familiers.

Un mot en passant sur mon clavier canadien français. Avec ce clavier, j’ai accès directement à des caractères comme le ù, le à et le ç ce qui me permet de les écrire en majuscule comme ça : Ù, À et Ç. Par contre, l’apostrophe a migré sur la même touche que la virgule ce qui demande une certaine pratique pour la faire sans réfléchir.

Il me reste à mettre en ligne un certain nombre de photos, mais l’environnement ayant changé (je parle d’un Mac au lieu d’un pc), il faut que je m’y habitue et trouve mes marques. Spécialement avec Flickr, il y a un outil intégré dans Iphoto mais ça ne me classe rien.

À vous les studios!

MacBook Pro

De quoi je parle? Mais de mon Mac bien sûr !

Pour l’instant, je suis ravi! J’ai joué avec toute la journée et j’ai même réussi à le faire planter. C’est pas beau ça? Notez bien, au passage, la ponctuation débordante et les accents ! Alors, l’avantage quand on fait planter un Mac, c’est qu’il suffit de le redémarrer. Il effectue cette tâche en une trentaine de seconde sans vous crier dessus parce que vous l’avez fait planter. Très policé le garçon. Bon, je vous avoue tout de même que ma vitesse de frappe vient d’en prendre un sacré coup avec ce clavier canadien – français. Heureusement, tout va bien. J’ai le temps, mon ordi m’annonce fièrement 7 heures 24 d’autonomie à l’instant. Pour ceux qui n’ont pas tout suivi, je vous faire un résumé des épisodes précédents.

Le pc que j’avais amené avec moi au Canada a décider de rendre plus ou moins l’âme, me forçant à racheter un nouvel ordinateur. Après quelques jours de réflexion, j’ai décidé de franchir le pas et de m’offrir un mac ! Il restait un grand point d’interrogation : Est-ce que je commande un clavier US, un clavier français canadien ou un clavier français. J’ai finalement opté pour un clavier canadien-français pour me démarquer et parce qu’il paraît qu’il est mieux foutu que le clavier français. Je trouve ça vrai. A ceci près qu’il faut que je change mes habitudes…. Pour vous donner une idée, c’est comme un clavier US – anglophone – avec des touches supplémentaires accentuées. “ç è à é ù” sont les touches supplémentaires que l’on peut trouver sur ce type de clavier. L’avantage, c’est que c’est presque comme un clavier anglais, donc c’est très facile de passer de l’un à l’autre ! Les chiffres donc sont directement accessibles par contre, les parenthèses, les points d’exclamation et d’interrogation demandent une certaine pratique pour les avoir sous les doigts rapidement.

Il faut également que je me fasse au système d’exploitation Mac OS X qui diffère sensiblement – et en bien de Windows. Je ne vais pas me plaindre ! D’autres commentaires et photos très bientôt !

Niels